Décerné de façon exceptionnelle par le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), le titre de Docteur
Honoris causa permet de
rendre hommage à des personnalités éminentes.
Un an et demi après
la dernière cérémonie de ce type, le Cnam célébrait l’œuvre de trois nouveaux récipiendaires. À travers leur parcours, tous avaient contribué au rayonnement de l’établissement et témoigné par leurs actions de leur attachement aux valeurs portées par le Conservatoire.
Koffi N’Guessan
Ancien directeur de l’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan, Koffi N’Guessan a pris la tête de l’
Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny, de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, en 2011. Très attaché au
rapprochement entre son institution et le Cnam, il a œuvré au développement d’une offre de formation commune aux deux établissements en agroalimentaire, maintenance industrielle, entrepreneuriat ainsi qu’en bâtiment et travaux publics (BTP). Par son action, ce géographe et démographe de formation marque son engagement en faveur de l’emploi des jeunes et de l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Le professeur émérite de statistique appliquée au Conservatoire national des arts et métiers,
Gilbert Saporta, était chargé de dresser son éloge.
Andrea Bruno
Architecte, chargé de la rénovation du
Musée des arts et métiers, Andrea Bruno a su insuffler une modernité à la muséographie de ce lieu. Professeur de restauration architecturale en Italie, ce Piémontais est depuis 1994 consultant pour l’Unesco en matière de restauration et conservation du patrimoine artistique et culturel mondial. Ses réalisations en France lui ont valu le titre de
Chevalier de l’ordre national du Mérite, en 1995.
Le directeur de la culture scientifique et technique et du Musée des arts et métiers,
Yves Winkin, fit son éloge.
Hassan Akl Awada
Magistrat, avocat à la Cour et professeur à la Faculté de droit et des sciences politiques et administratives de Beyrouth, au Liban, Hassan Akl Awada s’est aussi illustré pour son combat contre la corruption et sa position en faveur du mariage civil dès 1975. Cet expert en économie, droit et fiscalité a joué un rôle majeur dans la création et le développement de l’
Institut supérieur des sciences appliquées et économiques (Issae) Cnam au Liban.
Olivier Faron, l’administrateur général, en fit le
laudatio.